Date de publication: 01.06.2023
La BCBE et l’EFD s’engagent durant trois ans à planter et à entretenir un hectare de chênes dans les forêts bernoises, ou, comme on dit dans le jargon de la sylviculture, un peuplement. En 2022, elles ont déjà été à l’œuvre au Schwarzgraben, dans le Grand Marais ; cette année, c’est au tour de la zone forestière d’Erlen-Ischlag, près d’Aefligen.
Cette action profite non seulement aux deux partenaires, mais également à l’environnement et à la société. En effet, cet investissement a des retombées à long terme sur plusieurs plans, comme l’explique Mirjam Richter, ingénieure forestière à l’EFD : « le repeuplement de forêts de chênes contribue à séquestrer du CO2, à produire du bois, à augmenter la résistance des arbres au changement climatique et à préserver l’écosystème. »
En concluant ce partenariat, « la BCBE investit dans la durée », déclare Mirjam Richter. « Et c’est justement ce qui nous anime à soutenir ce projet, car le geste que nous faisons aujourd’hui portera ses fruits demain », explique Michelle Unternährer, spécialiste en matière de développement durable à la BCBE, avant d’ajouter que « cela correspond tout à fait à la vision à long terme de la banque ».
Mais pourquoi avoir choisi le chêne ? Car aucune essence d’Europe centrale n’offre un habitat ou une source de nourriture aussi propice à la biodiversité que le chêne rouvre ou le chêne pédonculé, par exemple. Michelle Unternährer précise par ailleurs « qu’environ 500 espèces de végétaux et d’animaux dépendent des chênes. De plus, ce feuillu résiste mieux au réchauffement climatique que d’autres arbres. »
La BCBE cofinance le projet par l’intermédiaire de son fonds de soutien. Cette année, des collaboratrices et collaborateurs de la banque ont participé à la plantation de chêne à Erlen-Ischlag, près d’Aefligen.